Il n’y a pas de sport interdit
On l’a dit : l’important en matière de
prévention mais aussi de rééducation est de demeurer aussi actif que possible
et de bouger régulièrement. En ce sens, et même si, en tout logique, la reprise
se fera de manière progressive, il n’y a pas de sport interdit, ni
de sport meilleur qu’un autre.
De manière contre-intuitive, le running
pourrait même avoir un effet protecteur sur les disques intervertébraux. La
natation et le yoga sont bénéfiques mais… comme tous les autres sports ! Le
kinésithérapeute est tout à fait à même d’accompagner le patient dans sa
reprise d’une activité physique qu’elle soit déjà pratiquée ou que le patient
soit débutant.
La meilleure stratégie à adopter est de choisir
un sport plaisir que l’on pratique de manière régulière et
raisonnable. En effet, le mieux est l’ennemi du bien et il faut savoir trouver
un compromis (ni trop, ni pas assez) entre la sédentarité et l’hyperactivité
pouvant conduire au surentraînement tout aussi délétère. L’objectif est de
s’entretenir, non de “performer” ou de dépasser ses limites.
Face à ces idées reçues confortant le patient
dans une peur du mouvement et une angoisse d’irréversibilité, le rôle du
kinésithérapeute devient également pédagogique : il est partie prenante de la
stratégie d’explication et de réassurance nécessaires dans une démarche
curative où le patient est acteur de son mieux-être.
Le meilleur conseil si vous souffrez du dos ?N’ayez pas peur de bouger et ne vous focalisez pas sur vos radios, scanner, IRM !